Pacte Social pour la paix en RDC : la CENCO et l'ECC à Doha

Dans un silence presque diplomatique, des voix puissantes se sont élevées loin des collines meurtries de l’Est congolais. Lundi 28 avril, une délégation conjointe de la CENCO et de l’Église du Christ au Congo a atterri à Doha, invitée par le gouvernement qatari. Derrière cette visite discrète, se dessine une ambition immense : transformer l’espoir fragile en un véritable élan de paix pour la République démocratique du Congo.

Les analyses ont prouvé que L’Émir du Qatar a joué un rôle décisif en facilitant le dialogue entre le président Félix Tshisekedi et son homologue Paul Kagame. Ces pourparlers portent dores et déjà leurs fruits. Et cela est visible avec la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC-M23. Ce premier pas vers la paix est crucial, mais il ne doit pas être considéré comme une fin en soi. La paix durable nécessite un engagement continu et la participation de toutes les parties prenantes.

Les responsables des confessions en tant que porteurs du message de paix à travers le Monde continuent à jouer un rôle prépondérant pour apaiser les tensions. Leur implication dans le processus de paix est primordiale, car ils sont mieux placés pour concilier les différentes tendances, tant internes qu’externes. Leur présence à Doha souligne l’importance de leur rôle dans la résolution de la crise, renforçant ainsi le pacte social pour la paix.

Pour sa part , le Qatar, reconnaît les efforts conjugués par les deux institutions religieuses de la république démocratique du Congo qui ne cessent de démontre une vision éclairée sur le chemin vers la réconciliation et la paix pour ramener les différends politiques congolais à une unité et un esprit de cohésion nationale.

Ben Dibanzilua